Compagnie créée le 8 septembre 1915 avec des éléments de la 40ème Compagnie d’Aérostiers à la disposition du 9ème Corps  de la 10ème Armée.

A la date de sa création, la 50ème Compagnie d’Aérostiers est constituée comme suit :

1 capitaine, HENNEQUIN, commandant la compagnie
1 lieutenant, PATTE, adjoint au chef de compagnie
1 adjudant, THAVARD
1 médecin auxiliaire, LECLERCQ
1 sergent –major, BRIERE
1 sergent-fourrier, FOURNIER
8 sergents dont 1 observateur (PREVOST)
13 caporaux
3 maîtres ouvriers
2 soldats de 1ère classe
135 soldats

Le 1er octobre 1915, la compagne est en cantonnement à la Fosse n°2 de Nœux-les-Mines
Leur ligne d’observation se situe entre Nœux-les-Mines et Sain. Leurs observations se portent sur Angres, Loos, Arras. Lens.

• Le 30 novembre 1915, de  14h30 à 15h,  le sergent Le Marc est élevé à des distances variables. Puis de 15h15  à 16h, le sergent Genève est élevé à 150m, puis après 16h un officier de l’Etat-major est élevé à 200m. Durant cette journée la visibilité est bonne et le vent de 25m/s. Le point d’ascension est à Sain,  tandis que le campement est sur la route. Ses observations sont faites par cerfs-volants.
• Le 8 décembre 1915, de 12h45 à 14h45 essai d’envol du train de cerfs-volants malgré le vent irrégulier 20 m/s alors que la visibilité est bonne.
• 10 décembre 1915, essai infructueux d’ascension de cerfs-volants, le vent atteint 20 à 24m/s et la visibilité est médiocre.
• 11 décembre 1915, mêmes conditions et, là encore, échec.
• 14 décembre 1915, dans l’après-midi, le Sergent Le Marc, observateur, ascensionne en cerfs-volants de 15h30 à 16h00. Hélas, il ne peut faire d’observation car la visibilité est nulle à cause de la brume, le vent est de 20m/s.
• Le 15 décembre 1915, deux ascensions, en cerfs-volants,  ont lieu dans la journée : la première, à 450m de 12h45 à 14h, le sergent Genève est observateur ; la seconde, de 14h20 à 15h05 toujours par le même observateur.  Bien que la visibilité soit nulle, il va procéder lors de cette ascension à des expériences  de projecteurs. A ce moment-là, il est  à 250m d’altitude.
• à 19 décembre 1915 de 11h45 à 13h25 tentatives stériles d’élévation du train de cerfs-volants, visibilité assez bonne, vent de 15m/s avec rafales.

20 février arrivé d’un ballon neuf remplaçants le dernier qui a été endommagé.