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49ème compagnie d'aérostiers

Elle fut créée le 18 août 1915 avec des éléments de la 24ème Cie d’Aérostiers et
mise à la disposition du 37è Corps  de la 5è Armée,

A sa création, la 49ème Compagnie d’Aérostiers est constituée comme suit :

1 capitaine, DEVAULX, commandant la compagnie
1 sous-lieutenant, PERRET, adjoint au chef de compagnie
1 sous-lieutenant, AZAÏS, Observateur
1 adjudant, THOMASSIN
1 médecin auxiliaire, KIFFER
1sergent-major, ROUILLAUX
1 sergent-fourrier, MERLIN
9 sergents
13 caporaux
133 soldats

30 août 1915, départ de St Cyr pour Meaux à 6h40, passage par la Croix de Berny, Chènevière, Champ, arrivée à Meaux à 14h45. La 1ère partie du voyage se fait sans incident, avec arrêt tous les 30 minutes pour vérifier l’échauffement des essieux. A Meaux, prise des consignes qui les dirigent sur Ventelay.
 Nuit à La Ferté Sous Jouarre. Une voiture tube reste sur place, suite à des problèmes de freins et après avoir cassé le levier de vitesse
 Le 31 août 1915, départ pour  Ventelay, avec passage à Château- Thierry, à Fismes où le convoi arrive à 23h00 après plusieurs égarements dans des chemins creux.
8 septembre premier gonflement du ballon à Meurival dans un chemin.
Cette compagnie n’est pas au mieux.  Après avoir décrit le manque d’expérience des hommes, le matériel s’en mêle : le câble n’a que 1350 m au lieu de 1500 et l’âme téléphonique ne fonctionne pas et n’est pas réparable. Le câble léger pour cerfs-volants fait défaut.
Le 9 septembre, lors de l’ascension en ballon, le fil téléphonique de secours casse ; de plus la peinture verte du ballon ne tient pas.
A compter du 15 septembre la compagnie va faire des observations  sur Paissy dans l’Aisne,  en dessous de Chamouille/Craonne. C’est le sous-lieutenant AZAIS et l’adjudant POUTRAIT qui procèdent aux observations.
Le 1er octobre 1915, la compagnie se trouve dans la Marne, puis elle vient dans l’Aisne au cantonnement de PARCY-TIGNY.

  • Le 11 octobre 1915,un essai d’envol de cerfs-volants est fait, mais le vent à terre de 4m/s est trop faible. Dans l’après-midi du 12, les essais sont toujours infructueux.

 

14 octobre : la compagnie se déplace pour se rendre à Tigny au sud de Soissons. Le ballon est campé à 200m au nord de Tigny, derrière un mamelon boisé.

  • Le 26 octobre 1915, la compagnie va faire l’essai d’une levée de cerfs-volants en vain malgré un beau temps et un vent de 15 à 18m/s. Cette impossibilité vient du fait que la compagnie n’a pas un câble adéquat pour les cerfs-volants. La manœuvre se fait avec une corde n°2 à la main. Cela ne permet que le réglage de cerfs-volants par deux engins. Le train monte à 500m.

 

 27 Octobre 1915, au cours de la visite à la compagnie du Capitaine Benezit du Grand Quartier Général, lors d’une manœuvre, la remorque aux cerfs-volants dérape dans un tournant et l’homme qui la montait est précipité à terre et se casse une jambe.

  • Le jour suivant, malgré un vent de 14m/s et on procède à une levée de cerfs-volants, mais il n’est pas possible de faire une observation. Il faut précisez que la force du vent est calculée à 500m d’altitude.
  •  Le 5 novembre, un envoi de cerfs-volants est réussi avec corde en chanvre attachée à la voiture d’officier.
  • Le 8 novembre 1915, vers 11h00, les essais sont infructueux car le temps est brumeux. Tentative faite avec le treuil et le câble en acier.
  •  Le 9 novembre 1915, le vent est supérieur à 25m/s à 300m d’altitude, la nacelle lestée de 60Kg mont à 100m, mais aucune observation n’est faite. Le câble  a sauté d’une gorge du treuil.
  •  11 novembre 1915, tentative de lancement de cerfs-volants dans l’après-midi avec un vent de 16 à 21 m/s.
  • 13 janvier 1916 : matin, amélioration du cantonnement, entretien du parc automobile, visite du train de cerfs-volants ; dans l’après-midi entre 13h30 et  15h40, levé d’un train de 6 cerfs-volants, la nacelle lestée à 75kg est élevée à 150m. Le temps, qui était incertain, se gâte tout à coup, une bourrasque de vent se fait sentir à 16h avec pluie et neige fondue. La compagnie se trouve à ce moment-là à observer sur Chassemy dans la vallée de l’Aisne.
  • Le 21 janvier, le temps est gris, le ciel couvert, à midi,  les nuages sont à 400m. Le vent, d’une moyenne de 20m/s à partir de 300m, dure toute la journée. Essai réussi de cerfs-volants, avec 1000m de câble. Nacelle à 200m, nuages à 300/400m. Au retour, un cerf-volant est  brisé en l’air par les rafales de vent.

22 janvier, arrivé d’un treuil Caquot qui doit remplacer provisoirement le treuil Saconney, afin de procéder aux réparations par la maison Delahaye. Qui reviendra le 27 du même mois.

  • 3 février de 12h15 à 14h45, beau temps, ciel pur, visibilité excellente, mais vent de 11 à 20 m/s à 1000 m, le capitaine décide que le cours de tir se fera par cerfs-volants. Les lieutenants en formation sont volontaires, mais le vent faiblit, obligeant à ramener au sol le train qui se trouvait à 1000m. A l’atterrissage, deux appareils sont légèrement endommagés.
  •  6 février  de 12h20 à 14h35, vent violent 20m/s à 400m, brume de terre légère ; une tentative à blanc est faite, les tensions sont fortes 800kg à 200m, 1200kg à 300m. Ceci est dû aux rafales de vent. Sur le plateau  de Cuiry-House, on procède à un essai d’envol de cerfs-volants. Le train enlève la nacelle à 100m, sans réelle observation.
  • Le 7 février 1916, dans l’après-midi, un essai de cerfs-volants est tenté de 14h15 à 14h35, à l’embranchement de la route de Lesges mais  il n’est pas possible de monter le train en entier.
  •  12 février 1916, capture d’un ballon allemand qui est venu atterrir dans les lignes françaises au niveau de Jonchery. Dans l’après-midi, tentative d’élévation de cerfs-volants sans résultat, car le vent est trop irrégulier.
  • Le 13 février 1916 de 12h à 12h50, on essaye les cerfs-volants à Cerseuil, le vent est irrégulier et le train ne peut atteindre 450m, soulevant la nacelle à 50m, la visibilité devient de plus en plus mauvaise et la pluie se met à tomber. Durant l’essai, le Capitaine de Madaillac de l’Etat-Major de la 69è division d’infanterie, demande une ascension, car Chassemy est violement bombardé, mais hélas la visibilité est nulle.
  • 14 février 1916, dans l’après-midi de 14h50 à 16h00, nouvel essai sur le plateau de Cerseuil, le temps est légèrement dégagé : le train est monté à 500m, mais la nacelle ne peut décoller.
  •  15 février 1916, au matin, reconnaissance du terrain d’ascension des cerfs-volants aux 4 chemins en avant de Brenelle à 3000 m des lignes. Un essai  de 13h30 à 14h05 avec  un vent irrégulier : 6 cerfs-volants sont montés à 1000 mètres,  mais ne peuvent soulever la nacelle.
  • Le 17 février 1916 en après-midi, tentative d’envol du train de cerfs-volants, sur le plateau de Cerseuil, la nacelle ne pouvant être enlevée qu’à 120m. L’observateur, le  Sergent CANART, reste à cette altitude durant 25minutes.  Le train est alors de 7 appareils, on tente d’adjoindre deux cerfs-volants sous de la nacelle, mais le vent pas assez fort empêche toute manœuvre.
  • 19 février 1916, nouvelle tentative à Cerseuil, les 6 cerfs-volants tiennent mal. Ne pouvant escompter mettre la nacelle, le matériel est remballé, la pluie commence à tomber.

12 mars 1916, changement de cantonnement et de campement. La compagnie va sur Chaudun dans l’Aisne, pour des réglages sur le Moulin de Laffaut et le Pont Rouge,

  • 16 mars 1916, dans l’après-midi, essai de cerfs-volants de 15h40 à 16h55, 8 appareils sont prêts, mais non élevés. De 17h00 à 17h12, deuxième ascension de cerfs-volants, l’observateur est le Sergent Périssin. L’ascension est interrompue, la nacelle ayant du mal à quitter le sol.

Le 15 avril 1916, déplacement de la compagnie de Cerseuil à Paars le front ayant avancé.
16 avril 1916, arrivée à la compagnie du nouveau ballon de type H portant le n° 578, c’est un ballon de 900m3 dont le gonflement exige 170 tubes de gaz.

 

 

 

carte de manoeuvre sur Soissons

 

traincv
départ de l'observateur

 

campement

baraquement

 

nacelle

nacelle de ballon

 

soldat
 

 

 

incident de parcours